Le linceul de Turin ne peut venir que de la Résurrection du Christ
Aujourd'hui, il est possible de conclure que le linceul de Turin est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem. Le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour, ne peut venir que du "flash" de la Résurrection. Voir le site de référence, le plus complet au monde : https://www.shroud.com
C'est la science qui prouve l'authenticité du Saint Suaire de Turin. En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation de Marie de Nazareth explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inappropriée :
1/ Le linceul est précisément évoqué dans le Codex de Pray, premier texte hongrois conservé à la Bibliothèque de Budapest (document historique incontestable, 1192-1195). Mais le Saint Suaire existait bien avant l'An 944, il ne venait assurément pas du Moyen-äge.
2/ Le Linceul est un "négatif" photographique, depuis des siècles, montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable, et indiquant une information de distance. Or, la notion est totalement inconnue et inconcevable avant le XIXème siècle. C'est donc la première photographie de l'histoire de l'humanité.
3/ Le linceul est l'Évangile exact de la Passion. Et 18 détails inconnus au Moyen-Âge rendent l'image inconcevable à cette époque.
4/ Le linceul fait apparaître un rayonnement 3D "orthogonal", une sorte de brûlure superficielle non déformée, totalement inexplicable au plan scientifique et international.
5/ Le linceul reste d'une singularité absolue. À cet objet unique et non reproductible correspond logiquement une cause semblable.

Explorons.
Non seulement les derniers travaux scientifiques balayent les anomalies et renforcent les compatibilités historiques, mais plus déterminant encore, la science n'explique toujours pas divers phénomènes constatés sur le Saint Suaire, relevant donc du miracle.
Comment expliquer l'étrange inversion des couleurs ? Dès 1898, le chevalier turinois Secondo Pia photographie pour la première fois le linceul et s'aperçoit avec stupéfaction que le négatif de son film argentique révèle une image insolite : le noir devient blanc, et le blanc devient noir.
Comment expliquer le caractère tridimensionnel de l'image ? Sur la face ventrale comme sur la face dorsale. Entre 1973 et 1976, le Français Paul Gatineau et les Américains Jackson & Mottern révèlent que l'intensité l'image est inversement proportionnelle à la distance entre le corps et le linge. Du jamais vu.
Comment expliquer l'absence de traces de décomposition du corps ? Laissant supposer que celui-ci n'est pas resté plus de 36 heures dans le linceul.
Comment expliquer le parfait modelé des caillots de sang, intacts et lisses ? Aucune trace de putréfaction et aucune trace non plus d'arrachement des fibrilles de lin et des fibrines de sang, ne permettant pas de comprendre de manière rationnelle comment le corps a pu sortir sans laisser la moindre trace.
Comment expliquer que la face ventrale et la face dorsale présentent la même densité ? Comme si, et c'est l'explication la plus rationnelle, le corps se trouvait en état d'apesanteur.
Comment expliquer la présence, sur des images polarisées, des ligaments des mains, des dents et des os du visage ? Comme si le linceul, en s'affaissant, avait scanné le corps devenu transparent.
Comment expliquer l'existence la relation entre l'intensité lumineuse de chaque point du Saint Suaire et la distance séparant le corps du tissu qui l'enveloppait ? Comme l'ont très bien démontré dès 1976 deux ingénieurs américains, Jumper et Jackson, en créant pour la première fois une représentation 3D du corps imprimé sur le Linceul de Turin, seule une source d'énergie (rayonnement lumineux) venant du corps et non de l'extérieur du linge peut expliquer ce phénomène extraordinaire.
Comment expliquer la formation même de l'image du corps révélé ? L'hypothèse la plus probable serait un phénomène luminescent du type laser. Seule méthode qui permet de satisfaire toutes les propriétés contraignantes du Linceul. C'est pourquoi certains parlent de "flash de la résurrection", entendue comme une forme de décorporation lumineuse ayant traversé puis imprégné les tissus, qui pourrait alors correspondre.
Des éléments incroyables, qui se conforment, qui plus est, avec ceux de la Passion du Christ dans la Bible, au vu des constations avérées du docteur Pierre Barbet de l'hôpital Saint-Joseph à Paris depuis les années 30, et surtout, avant lui, des travaux remarquables du Dr Paul Vignon publiés dans Le Linceul du Christ - étude scientifique dès 1902 :

- flagellation
- 120 coups portés par un fouet, appelé flagrum, avec deux lanières se terminant par deux petites billes reliées en haltère
- patibulum, c'est à dire la barre horizontale de la croix portée sur le dos
- clous enfoncés dans les poignets et non dans la paume de la main
- coup de lance sur le flanc droit par une lance à feuille plate
- blessures à la tête conformes à la "couronne"/casque d'épines
Commentaires d'Emmanuela Marinelli : "Tout d'abord, l'Homme du Saint Suaire a été flagellé. Tout son corps a été frappé avec un flagrum taxillatum romain, à l'exception de sa poitrine. Les blessures indiquent que les coups provenaient de deux points différents, ce qui fait penser qu'il y avait deux bourreaux. Cette flagellation ne devait pas être mortelle et elle a été infligée comme une peine en soi, plus lourde que celle qui précédait normalement la crucifixion: en effet, au lieu des vingt-et-un coups habituels, la victime en a reçu environ cent vingt: c'est le chiffre qui ressort de l'examen du Suaire. Il ne s'agit pas d'une flagellation hébraïque parce que la loi des Hébreux imposait qu'on ne dépasse pas les trente-neuf coups. Chaque coup a provoqué six contusions causées par autant d'osselets placés aux extrémités des trois cordes du flagrum. Et loin d'être suivi, comme de coutume, par la libération du condamné, le supplice fut suivi par sa crucifixion (Ps 129, 3; Is 50, 6; Mt 27, 26; Mc 15, 15; Lc 23, 25; Jn 19, 1). La flagellation n'a pas eu lieu pendant le transport du patibulum parce qu'il existe aussi des signes de flagrum à la hauteur des épaules. Ces blessures sont différentes de celles qu'on peut voir sur tout le corps parce qu'elles s'avèrent comprimées par quelque chose de lourd.
L'Homme du Saint Suaire a été couronné d'épines: sa tête présente, sur toute sa surface, une cinquantaine de blessures causées par des objets pointus. Un casque d'épines a été tressé à la manière des couronnes royales de l'Orient. Il ne s'est donc pas agi du cercle d'épines qui nous est parvenu de la tradition occidentale (Mt 27, 29; Mc 15, 17; Jn 19, 2). Le filet en forme de 3 renversé que l'on voit sur le front (détail qui apparaît d'ailleurs dans différentes représentations du visage du Christ en Orient, bien avant l'an Mille) correspond à une descente de sang veineux lente et continue, causée par une épine plantée dans la veine frontale; l'aspect particulier de 3 renversé est dû à la contraction du muscle frontal sous l'effet du spasme douloureux. La tache de sang à droite, à la racine des cheveux, est formée d'un caillot circulaire de sang artériel, parce qu'elle sort en jet intermittent.
On peut observer, sur le visage de l'Homme du Saint Suaire, plusieurs traces évidentes de différentes tuméfactions, ainsi que la fracture du nez, provoquée vraisemblablement par un coup de bâton qui a également frappé la joue droite (Mt 27, 30; Mc 15, 19; Jn 19, 3). L'Homme du Saint Suaire présente une ecchymose au niveau de l'omoplate gauche et une blessure sur l'épaule droite, que l'on peut relier au transport de la partie horizontale de la croix, le patibulum (Mt 27, 31-32; Mc 15, 20-21; Lc 23, 26; Jn 19, 17). Dans la zone des ecchymoses, les blessures de flagrum n'ont pas été déchirées par le frottement du bois: en effet, on a fait endosser à Jésus la chlamyde (Mt 27, 31; Mc 15, 20) qui a protégé les blessures du frottement, mais a ensuite causé des souffrances considérables lorsqu'elle lui a été arrachée avant la crucifixion (Mt 27, 35; Mc 15, 24; Lc 23, 34; Jn 19, 23-24). Les chutes, qui nous ont été transmises par la tradition, sont confirmées par les particules terreuses mêlées de sang qui ont été trouvées sur le nez et sur le genou gauche. Le fait que le patibulum ait été attaché empêchait le condamné de se protéger de ses mains. On a également identifié une grande quantité de matériel terreux à l'endroit du talon.
L'Homme du Saint Suaire n'était pas citoyen romain, sinon il n'aurait pas été crucifié. Les blessures des poignets et des pieds correspondent à celle d'un homme fixé à la croix par des clous. On ne voit pas les pouces sur le linceul: la lésion du nerf médian, causée par la pénétration du clou dans le poignet, cause en effet la contraction du pouce. Il résulte de l'analyse médico-légale que l'Homme du Saint Suaire, lorsqu'il est mort, était déshydraté (Mt 27, 48; Mc 15, 36; Lc 23, 36; Jn 19, 28-29; Ps 69, 4; Ps 69, 22; Ps 22, 16). Pour accélérer la mort, il n'était pas rare qu'on casse les jambes des crucifiés: le condamné mourait alors par asphyxie parce qu'il restait pendu par les bras. L'examen du Saint Suaire montre que les jambes n'ont pas été cassées (Jn 19, 33; Ez 12, 46).
L'Homme du Saint Suaire a été percé au côté droit de la cage thoracique. Les lèvres de la blessure sont élargies, précises et linéaires, typiques d'un coup donné après la mort. L'infarctus suivi d'hémopéricardie est considéré comme la cause la plus probable du décès. L'hémopéricardie est la phase terminale d'un infarctus myocardique et elle est causée par des spasmes de ramifications coronariennes sous la poussée de stress psycho-physique violents. La mort par hémopéricardie se déduit de la tache de sang qui sort de la blessure, dans laquelle apparaissent des grumeaux denses, séparés par un halo de sérum; ceci peut arriver chez un homme décédé à la suite d'une importante accumulation de sang dans la région du thorax. Cette accumulation peut s'expliquer par la rupture du cœur et par l'épanchement de sang qui s'en est suivi entre le cœur lui-même et le feuillet péricardique externe, qui cause une douleur rétrosternale lancinante. Dans l'évangile, on lit que Jésus, avant d'expirer, lance un cri (Mt 27, 50; Mc 15, 37; Lc 23, 46; Ps 69, 21; Ps 22, 15). La blessure par la lance, pratiquée sur le cadavre après un certain temps, a donc permis la sortie du sang qui s'était déjà séparé du sérum (Jn 19, 34; Is 53, 5; Za 12, 10; 1Jn 5, 6; Ez 47, 1).
Le Suaire est un drap de lin au précieux tissage: les évangiles nous disent que l'étoffe funéraire de Jésus fut acquise par Joseph d'Arimatie, un homme riche (Mt 27, 57-60; Mc 15, 42-46; Lc 23, 50-53; Jn 19, 38-40). On a trouvé sur le Suaire des traces d'aloès et de myrrhe, les substance parfumées apportées par Nicodème (Jn 19, 39-40). L'Homme du Saint Suaire n'a pas été lavé, parce que victime de mort violente. Les décalques hématiques montrent que son corps a été enveloppé dans le linceul dans les deux heures et demie qui ont suivi le décès et qu'il n'y est pas resté plus de quarante heures. Il n'y a pas, en effet, de signes de putréfaction (Ps 16, 10).
Enfin, le contact entre corps et linceul s'est interrompu sans altérer les décalques de sang qui sont restés extrêmement nets. Si le corps avait été extrait du linceul, il y aurait eu des bavures qui, au contraire, n'existent pas. Mais les empreintes démontrent qu'il n'y a pas eu d'extraction mécanique."
Sans oublier les mystérieux "fantômes d'écriture" le long du visage (NAZARENU, le Nazaréen, INNECE), découverts par l'ingénieur francais André Marion de l'Institut d'optique d'Orsay, qui semblent bien correspondre au reste de la formule de condamnation à mort reproduite par l'huissier romain : "In necem ibis" ("À la mort tu iras").
Même la datation n'est plus un point d'achoppement : le chimiste Raymond Rogers a démontré que l'échantillon de tissu, faisant remonter la datation à 1260-1390 après Jésus-Christ dans un premier temps, avait fait l'objet d'un sérieux racommodage avec insertion de fils de coton, faussant les résultats. C'est alors qu'en avril 2022, le Pr Liberato de Caro, de l'Institut de cristallographie de Bari, utilise une nouvelle technique de datation appelée "wide-angle X-ray scattering" (Waxs), prouvant que le linceul est très proche dans sa structure d'un échantillon de lin trouvé dans les ruines de Massada, la citadelle juive tombée en 73, permettant donc une datation au 1er siècle de notre ère.
Cette nouvelle technique est plus fiable que la datation au carbone 14. Parce qu'elle n'est pas influencée par la présence de nouvelles particules qui se seraient ajoutées au cours du temps entre les fibres du tissu, et qui peuvent fausser les résultats de la datation au carbone 14. Le directeur de l'étude explique les choses ainsi : « les échantillons de tissu sont généralement sujets à toutes sortes de contaminations, qui ne peuvent pas toujours être contrôlées et complètement éliminées du spécimen daté. Environ la moitié du volume d'un fil de fibres naturelles est un espace vide, un espace interstitiel, rempli d'air ou d'autre chose, entre les fibres qui le composent. Tout ce qui se trouve entre les fibres doit être soigneusement retiré. Si la procédure de nettoyage de l'échantillon n'est pas minutieusement effectuée, la datation au carbone 14 n'est pas fiable. » Au contraire, l'analyse WAXS s'effectue à un niveau infiniment plus précis. Cela présente un autre avantage : l'échantillon nécessaire à l'analyse WAXS est singulièrement plus petit que celui utilisé pour la datation au carbone 14. Les chercheurs italiens n'ont eu besoin que d'un morceau de lin de 0,5 mm × 1 mm. Enfin, l'analyse par rayons X est « non destructive, elle peut donc être répétée plusieurs fois sur le même échantillon » alors qu'« une seule mesure du contenu en carbone 14 peut être effectuée sur le même échantillon », poursuit Liberato De Caro.
Au bout du compte, comme le résume très bien André Magne, un mathématicien toulonnais, il n'y a qu' "une chance sur 200 milliards pour que le Saint Suaire soit un faux" :
"C'est comme une scène de crime"
Œuvre d'art médiévale ou relique divine?
Penser que quelqu'un du Moyen-Âge a été capable d'une telle technologie au point que les scientifiques modernes soient incapables de la comprendre est une grande bêtise. C'est la dernière planche de salut pour certains dont voici le mode de raisonnement. Si le Linceul est vraiment celui du Christ, je vais devoir reconnaître que la tradition chrétienne dit vrai et qu'il est vraiment ressuscité. Quant à la datation médiévale au Carbone 14, elle a été invalidée avec publication dans une revue scientifique (Raymond Rogers – Thermochimica Acta, Ndlr) et par d'autres modes de datations.
Le Saint-Suaire n'incarne-t-il pas avant tout ce que l'on veut y voir - foi, espérance... - et peu importe qu'il soit authentiquement lié au Christ ou pas?
En calcul de probabilité, quand on dit le mot "et", on multiplie les probabilités entre elles. Ici, nous avons un homme de type juif, et entre 30 et 35 ans, et qui a reçu des coups de bâton, et une flagellation intense, et un casque d'épines - détail très particulier qui n'est pas un supplice de la loi romaine -, et qui a porté sa croix, et qui a été crucifié, et qui a reçu un coup post-mortem au côté droit, etc. Avec tous ces détails, le directeur du centre international Bruno Barberis a montré par le calcul qu'il y avait 1 chance sur 200 milliards que la personne sur le Linceul ne soit pas le Christ. Pourquoi? Parce que c'est le seul personnage historique que l'on connaisse qui a subi tous ces supplices en même temps.
Avec ça, le jugement rendu par le Symposium de Rome en 1993 n'est pas étonnant. Ce "tribunal scientifique" composé d'une soixantaine de scientifiques a déclaré le Linceul authentique à l'unanimité, dans le sens suivant : le Linceul de Turin "ne peut pas" ne pas être celui du Christ, personnage historique du 1er siècle.
Alors pourquoi ces éternelles contradictions?
Je crois que le Linceul est là pour les non croyants, comme un dernier signe, une dernière tentative pour les amener à la foi. Les chrétiens n'ont pas besoin du Linceul pour croire. En revanche, un non-croyant honnête intellectuellement aura besoin de justifier la formation de l'image du Linceul car l'existence même de cette relique est comme une épine. La photo du crucifié est visible par tous, ce n'est pas seulement ce que l'on veut y voir, on voit réellement! Un miracle peut provoquer la stupéfaction, ce qui est une première étape vers la foi, mais l'étape suivante est la réponse libre de la personne devant le miracle. Cela semble être une histoire trop belle pour être vraie, mais quel signe tangible incroyable que le Linceul de Turin pour notre époque!
Malgré les détériorations du temps, préconisez-vous de nouvelles études, et si oui, avec quelles méthodes?
Bien sûr qu'il faut continuer. C'est exactement comme une scène de crime. Il faut faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. Ce serait bien aussi de refaire la datation au carbone 14 à différents endroits du Linceul, ce qui permettrait de comparer les résultats entre eux. Tout en se rappelant aussi qu'il ne s'agit que d'un test de laboratoire à mettre en rapport avec les autres résultats de datations et que cela ne remet pas en cause toutes les expertises dans les autres domaines de la science. Un peu de respect pour les anatomistes, les palynologues, les médecins, etc. s'il vous plaît! Pour qu'un résultat soit confirmé, il faut l'interdisciplinarité des sciences afin de la parler de la science dans son ensemble.
Imaginez-vous écrire un jour sur le sujet?
Non, il y a suffisamment d'excellents ouvrages là-dessus. Je conseille d'ailleurs le livre d'Arnaud-Aaron Upinsky, L'Église à l'épreuve du Linceul, qui reprend de façon méthodique tous les travaux du Symposium.

Autant d'éléments matériels qui percent le voile du mystère, et semblent réconcilier la science avec Dieu. "Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour la spiritualité."
Même si la résurrection en elle-même reste un acte de foi, dans la plénitude de la révélation.
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