Enquête sur les guérisons miraculeuses de Lourdes

02/02/2025

Documentaire vidéo RMC Story. Sur plus de 7000 dossiers de guérisons déposés à Lourdes depuis les apparitions, 71 cas ont à ce jour été reconnus miraculeux par l'Eglise. Plus de 80% des guérisons reconnues miraculeuses concernent des femmes. La plus jeune personne dont la guérison a été reconnue miraculeuse avait 2 ans. Les pays d'origine des personnes dont la guérison a été reconnue miraculeuse sont la France (56), l'Italie (8), la Belgique (3), l'Allemagne (1), l'Autriche (1) et la Suisse (1). Six personnes affirment avoir été guéries par l'intercession de Notre-Dame de Lourdes alors qu'elles n'étaient pas venues à Lourdes. La majorité des personnes a été guérie au contact de l'eau de Lourdes (50), la plupart aux piscines du Sanctuaire. Sept critères cumulatifs doivent être respectés : maladie grave appuyée par un diagnostic précis et assortie d'un pronostic défavorable, guérison inattendue, instantanée, complète, durable et sans explication scientifique.

1/ Jeudi 11 février 1858 : la première rencontre

Première apparition. Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette Soubirous se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau et aller dans la Grotte, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte : « J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied. » Bernadette fait le signe de la croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.

2/ Dimanche 14 février 1858 : l'eau bénite

Deuxième apparition. Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

3/ Jeudi 18 février 1858 : la Dame parle

Troisième apparition. Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit : « Ce n'est pas nécessaire. » Elle ajoute : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

4/ Vendredi 19 février 1858 : le premier cierge

Quatrième apparition. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

5/ Samedi 20 février 1858 : la grande tristesse

Cinquième apparition. La Dame a appris une prière personnelle à Bernadette. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.

6/ Dimanche 21 février 1858 : « Aquero »

Sixième apparition. La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d' « Aquero » (cela).

7/ Mardi 23 février 1858 : le secret

Septième apparition. Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret « rien que pour elle. »

8/ Mercredi 24 février 1858 : «Pénitence !»

Huitième apparition. Message de la Dame : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! »

9/ Jeudi 25 février 1858 : la source

Neuvième apparition. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte : « Elle me dit d'aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai. » Devant la foule qui lui demande: « Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? » Elle répond : « C'est pour les pécheurs. »

10/ Samedi 27 février 1858 : silence

Dixième apparition. Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.

11/ Dimanche 28 février 1858 : l'extase

Onzième apparition. Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.

12/ Lundi 1er mars 1858 : la première guérison miraculeuse

Douzième apparition. Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

13/ Mardi 2 mars 1858 : le message aux prêtres

Treizième apparition. La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir en plein hiver le rosier (l'églantier) de la Grotte.

14/ Mercredi 3 mars 1858 : le sourire de la Dame

Quatorzième apparition. Dès 7 h le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas ! Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte ».

15/ Jeudi 4 mars 1858 : 8 000 personnes à la Grotte

Quinzième apparition. La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant vingt jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte : elle n'en ressent plus l'irrésistible attrait.

16/ Jeudi 25 mars 1858 : la Dame révèle son nom

Seizième apparition. La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte : « Elle leva les yeux au ciel, joignant en signe de prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre, et me dit: Que soy era immaculada councepciou ». Bernadette part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique (dogme de l'Immaculée Conception).

17/ Mercredi 7 avril 1858 : le miracle du cierge

Dix-septième apparition. Pendant cette apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous..

18/ Vendredi 16 juillet 1858 : la dernière apparition

Dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l'accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave… et voit la Vierge Marie, une ultime fois : « Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle ! ».

Reconnaissance des apparitions

Le 28 juillet 1858, l'évêque de Lourdes lançait une commission d'enquête sur les apparitions encore supposées de la Vierge Marie à la Grotte de Massabielle : son travail allait durer quatre ans pour aboutir sur le Mandement de reconnaissance des apparitions, le 18 janvier 1862. La reconnaissance officielle des apparitions de Lourdes par l'Eglise s'appuie sur le témoignage décisif de Bernadette Soubirous et un minutieux travail d'enquête et de discernement, dans la prière.

Dans le Sanctuaire de Lourdes, en entrant dans la basilique de l'Immaculée Conception, sur le bas-côté droit, on peut lire gravée dans le marbre la déclaration solennelle de l'évêque des apparitions, Mgr Laurence : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle ». Cette déclaration de l'évêque de Tarbes est capitale : quatre ans après les apparitions, le 18 janvier 1862, il les reconnaît authentiques au nom de l'Eglise.

Mgr Laurence n'a pas laissé traîner les choses : les 18 apparitions ont eu lieu du 11 février au 16 juillet 1858, et dès le 28 juillet il constitue une Commission d'enquête « pour recueillir et constater les faits qui se sont passés ou qui pourraient se produire encore dans la grotte de Lourdes ou à son occasion; pour nous les signaler, nous en faire connaître le caractère, et nous fournir ainsi les éléments indispensables afin d'arriver à une solution »…

La Commission doit rechercher les guérisons dues à l'usage de l'eau de la grotte. Cette eau est-elle naturelle ou surnaturelle ? Les visions de Bernadette sont-elles réelles ? Si oui ont-elles un caractère divin ? L'objet apparu a-t-il fait des demandes à l'enfant ? Lesquelles ? La fontaine dans la grotte existait-elle avant la vision que Bernadette prétend avoir eue ? Et l'Évêque d'insister dans son ordonnance qui institue la commission sur le sérieux du travail à mener : enquête pour établir les faits, interrogation des témoins, consultation des hommes de science, notamment les médecins qui auraient soigné les malades avant leur guérison, mais aussi des hommes versés dans les sciences de la physique, de la chimie, de la géologie: « La Commission ne doit rien négliger pour s'entourer des lumières et arriver à la vérité quelle qu'elle soit ».

Pendant près de quatre ans la Commission enquête, interroge Bernadette, et l'évêque donne sa conclusion dans son fameux mandement du 18 janvier 1862 « portant jugement sur l'Apparition qui a eu lieu à la Grotte de Lourdes ».

Après un rappel descriptif des apparitions, l'évêque explique la sage lenteur que l'Eglise apporte dans l'appréciation des faits surnaturels : elle demande des preuves certaines, avant de les admettre et de les proclamer divins, car le démon peut égarer l'homme en se déguisant en ange de lumière : « Nous nous sommes inspirés auprès de la Commission, composée de prêtres sages, pieux, instruits, expérimentés, qui ont interrogé l'enfant, étudié les faits, tout examiné, tout pesé. Nous avons aussi invoqué l'autorité de la science, et nous sommes demeurés convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. Notre conviction s'est formée sur le témoignage de Bernadette, mais surtout d'après les faits qui se sont produits et qui ne peuvent être expliqués que par une intervention divine »

L'enquête menée par Yves Chiron n'a pas un caractère médical, mais historique. Il s'agit de retracer l'histoire des guérisons, depuis l'époque des apparitions (1858) jusqu'à nos jours. Pour ne pas faire un catalogue des quelque 7 300 cas de guérison enregistrés, ont été privilégiées les guérisons reconnues miraculeuses par l'Église. Il y en a eu 71 à ce jour, la dernière étant celle John Traynor, un soldat britannique, guéri en 1923 mais dont la guérison miraculeuse n'a été proclamée qu'un siècle plus tard, le 8 décembre 2024.Comment la médecine est-elle amenée à Lourdes à constater une guérison à travers deux instances médicales de contrôle : le Bureau médical et le Comité médical international ? Comment l'Église, ensuite, peut-elle procéder à la proclamation d'un miracle, selon des critères solidement établis ?

Liste des miraculés reconnus par l'Église catholique

1. Catherine LATAPIE de Loubajac (France). Paralysie de type cubital, par élongation traumatique du plexus brachial, depuis 18 mois. 38 ans environ au 01-03-1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.

2. Louis BOURIETTE de Lourdes (France). Traumatisme de l'œil droit datant de 20 ans, avec amaurose depuis 2 ans. 54 ans en mars 1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.


  1. Blaisette CAZENAVE de Lourdes (France). Chémosis ou ophtalmie chronique, avec ectropion depuis trois années. 50 ans environ en mars 1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.
  2. Henri BUSQUET de Nay (France). Adénite fistulisée (sans doute tuberculeuse) base du cou, depuis 15 mois. 15 ans environ au 28-04-1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.
  3. Justin BOUHORT de Lourdes (France). Hypothrepsie chronique post infectieuse, avec retard du développement moteur. Diagnostic d'alors: »consomption ». 2 ans au 06-07-1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.
  4. Madeleine RIZAN de Nay (France). Hémiplégie gauche depuis 24 ans. 58 ans environ au 17-10-1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.
  5. Marie MOREAU de Tartas (France). Diminution très importante de la vue, avec lésions inflammatoires, surtout œil droit, évoluant depuis 10 mois. 17 ans environ au 09-11-1858. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes, 18-01-1862.
  6. Pierre DE RUDDER de Jabbeke (Belgique). Fracture ouverte de la jambe gauche, avec pseudarthrose. 52 ans au 07-04-1875. Diocèse et date de reconnaissance : Bruges (Belgique) 25-07-1908.
  7. Joachime DEHANT de Gesves (Belgique). Ulcère de la jambe droite avec gangrène très étendue. 29 ans au 13-09-1878. Diocèse et date de reconnaissance : Namur (Belgique) 25-04-1908.
  8. Elisa SEISSON de Rognonas (France). Hypertrophie cœur, œdèmes membres inférieurs. 27 ans au 29-08-1882. Diocèse et date de reconnaissance : Aix-en-Provence 02-07-1912.
  9. Sœur Eugenia (Marie MABILLE) de Bernay (France). Abcès du petit bassin avec fistules vésicale et colique. Phlébite bilatérale. 28 ans au 21-08-1883. Diocèse et date de reconnaissance : Evreux 30-08-1908.
  10. Sœur Julienne (Aline BRUYÈRE) de La Roque (France). Tuberculose pulmonaire cavitaire. 25 ans au 01-09-1889. Diocèse et date de reconnaissance : Tulle 07-03-1912.
  11. Sœur Joséphine-Marie (Anne JOURDAIN) de Goincourt (France). Tuberculose pulmonaire. 36 ans au 21-08-1890. Diocèse et date de reconnaissance : Beauvais 10-10-1908.
  12. Amélie CHAGNON (religieuse du Sacré-Cœur au 25-09-1894) de Poitiers (France). Ostéo-arthrites tuberculeuses genou et pied (2ème métatarsien). 17 ans au 21-08-1891. Diocèse et date de reconnaissance : Tournai (Belgique) 08-09-1910.
  13. Clémentine TROUVÉ (Sœur Agnès-Marie) de Rouillé (France). Ostéo-périostite du pied droit fistulisée. 14 ans au 21-08-1891. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 06-06-1908.
  14. Marie LEBRANCHU (Mme Wuiplier) de Paris (France). Tuberculose pulmonaire (expectoration avec Bacilles de Koch). 35 ans au 20-081892. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 06-06-1908.
  15. Marie LEMARCHAND (Mme Authier) de Caen (France). Tuberculose pulmonaire avec ulcères visage et jambe. 18 ans au 21-08-1892. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 06-06-1908.
  16. Elise LESAGE de Bucquoy (France). Ostéo-arthrite tuberculeuse du genou. 18 ans au 21-08-1892. Diocèse et date de reconnaissance : Arras 04-02-1908.
  17. Sœur Marie de la Présentation (Sylvie DELPORTE) de Lille (France). Gastro-entérite chronique tuberculeuse. 46 ans au 29-08-1892. Diocèse et date de reconnaissance : Cambrai 15-08-1908.
  18. Abbé CIRETTE de Beaumontel (France). Sclérose spinale antéro-latérale. 46 ans au 31-08-1893. Diocése et date de reconnaissance : Evreux 11-02-1907.
  19. Aurélie HUPRELLE de Saint-Martin-le-Nœud (France). Phtisie pulmonaire aiguë. 26 ans au 21-08-1895. Diocèse et date de reconnaissance : Beauvais 01-05-1908.
  20. Esther BRACHMANN de Paris (France). Péritonite tuberculeuse. 15 ans au 21-08-1896. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 06-06-1908.
  21. Jeanne TULASNE de Tours (France). Mal de Pott lombaire, avec pied bot névropathique. 20 ans au 08-09-1897. Diocése et date de reconnaissance : Tours 27-10-1907.
  22. Clémentine MALOT de Gaudechart (France). Tuberculose pulmonaire hémoptoïque. 25 ans au 21-08-1898. Diocése et date de reconnaissance : Beauvais 01-11-1908.
  23. Rose FRANÇOIS de Paris (France). Phlegmon fistulisé bras droit avec énorme œdème. 36 ans au 20-08-1899. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 06-06-1908.
  24. Révérend Père SALVATOR de Rouelle (France). Péritonite tuberculeuse. 38 ans au 25-06-1900. Diocèse et date de reconnaissance : Rennes 01-07-1908.
  25. Sœur Maximilien (religieuse de l'Espérance) de Marseille (France). Kyste hydatique du foie, phlébite membre inférieur gauche. 43 ans au 20-05-1901. Diocèse et date de reconnaissance : Marseille 05-02-1908.
  26. Marie SAVOYE de Cateau-Cambresis (France). Mitralite rhumatismale décompensée. 24 ans au 20-09-1901. Diocèse et date de reconnaissance : Cambrai 15-08-1908.
  27. Johanna BÉZENAC de Saint-Laurent-des-Bâtons (France). Cachexie de cause inconnue, impétigo paupières et front. 28 ans au 08-08-1904. Diocèse et date de reconnaissance : Périgueux 02-07-1908.
  28. Sœur Saint-Hilaire (Lucie JUPIN) de Peyreleau (France). Tumeur abdominale. 39 ans au 20-08-1904. Diocèse et date de reconnaissance : Rodez 10-05-1908.
  29. Sœur Sainte-Béatrix (Rosalie VILDIER) d'Evreux (France). Laryngo-bronchite, probablement tuberculeuse. 42 ans au 31-08-1904. Diocèse et date de reconnaissance : Evreux 25-03-1908.
  30. Marie-Thérèse NOBLET d'Avenay (France). Spondylite dorso-lombaire. 15 ans au 31-08-1905. Diocèse et date de reconnaissance : Reims 11-02-1908.
  31. Cécile DOUVILLE DE FRANSSU de Tournai (Belgique). Péritonite tuberculeuse. 19 ans au 21-09-1905. Diocèse et date de reconnaissance : Versailles 08-12-1909.
  32. Antonia MOULIN de Vienne (France). Fistule ostéite fémur droit, avec arthrite genou. 30 ans au 10-08-1907. Diocèse et date de reconnaissance : Grenoble 06-11-1910.
  33. Marie BOREL de Mende (France). Six fistules pyo-stercorales, régions lombaire et abdominale. 27 ans au 21/22-08-1907. Diocèse et date de reconnaissance : Mende 04-06-1911.
  34. Virginie HAUDEBOURG de Lons-le-Saulnier (France). Cystite tuberculeuse, néphrite. 22 ans au 17-05-1908. Diocèse et date de reconnaissance : Saint-Claude 25-11-1912.
  35. Marie BIRÉ de Sainte-Gemme-la-Plaine (France). Cécité d'origine cérébrale, atrophie papillaire bilatérale. 41 ans au 05-08-1908. Diocèse et date de reconnaissance : Luçon 30-07-1910.
  36. Aimée ALLOPE de Vern (France). Nombreux abcès tuberculeux, dont 4 fistulisés, paroi abdominale antérieure. 37 ans au 28-05-1909. Diocèse et date de reconnaissance : Angers 05-08-1910.
  37. Juliette ORION de Saint-Hilaire-de-Voust (France). Tuberculose pulmonaire et laryngée, mastoïdite gauche suppurée. 24 ans au 22-07-1910. Diocèse et date de reconnaissance : Luçon 18-10-1913.
  38. Marie FABRE de Montredon (France). Entérite muco-membraneuse, prolapsus utérin. 32 ans au 26-09-1911. Diocèse et date de reconnaissance : Cahors 08-09-1912.
  39. Henriette BRESSOLLES de Nice (France). Mal de Pott, paraplégie. 28 ans environ au 03-07-1924. Diocèse et date de reconnaissance : Nice 04-06-1957.
  40. Lydia BROSSE de Saint-Raphaël (France). Fistules tuberculeuses multiples, avec vastes décollements (région fessière gauche). 41 ans au 11-10-1930. Diocèse et date de reconnaissance : Coutances 05-08-1958.
  41. Sœur Marie-Marguerite (Françoise CAPITAINE) de Rennes (France). Abcès du rein gauche avec œdème phlycténulaire et « crises cardiaques ». 64 ans au 22-01-1937. Diocèse et date de reconnaissance : Rennes 20-05-1946.
  42. Louise JAMAIN de Paris (France). Tuberculose pulmonaire, intestinale, péritonéale. 22 ans au 01-04-1937. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 14-12-1951.
  43. Francis PASCAL de Beaucaire (France). Cécité, paralysie des membres inférieurs. 3 ans 10 mois au 31-08-1938. Diocèse et date de reconnaissance : Aix-en-Provence 31-05-1949.
  44. Gabrielle CLAUZEL d'Oran (Algérie). Spondylose rhumatismale. 49 ans au 15-08-1943. Diocèse et date de reconnaissance : Oran (Algérie) 18-03-1948.
  45. Yvonne FOURNIER de Limoges (France). Syndrome extenso-progressif post-traumatique du membre supérieur gauche. (Syndrome de Leriche). 22 ans au 19-08-1945. Diocèse et date de reconnaissance : Paris 14-11-1959.
  46. Rose MARTIN de Nice (France). Cancer col utérus (épithélioma glandulaire cylindrique). 46 ans au 03-07-1947. Diocèse et date de reconnaissance : Nice 17-03-1958.
  47. Jeanne GESTAS de Bègles (France). Troubles dyspeptiques, avec accidents occlusifs post-opératoires. 50 ans au 22-08-1947. Diocèse et date de reconnaissance : Bordeaux 13-07-1952.
  48. Marie-Thérèse CANIN de Marseille (France). Mal de Pott dorso-lombaire et péritonite tuberculeuse fistulisée. 37 ans au 09-10-1947. Diocèse et date de reconnaissance : Marseille 06-06-1952.
  49. Maddalena CARINI de San Remo (Italie). Tuberculose péritonéale, pleuro-pulmonaire et osseuse, avec coronarite. 31 ans au 15-08-1948. Diocèse et date de reconnaissance : Milan (Italie) 02-06-1960.
  50. Jeanne FRÉTEL de Rennes (France). Péritonite tuberculeuse. 34 ans au 08-10-1948. Diocèse et date de reconnaissance : Rennes 20-11-1950.
  51. Théa ANGELE (Sœur Marie-Mercédès) de Tettnang (Allemagne). Sclérose en plaques, depuis six ans. 20 ans au 20-05-1950. Diocèse et date de reconnaissance : Tarbes-Lourdes 28-06-1961.
  52. Evasio GANORA de Casale (Italie). Maladie de Hodgkin. 37 ans au 02-06-1950. Diocèse et date de reconnaissance : Casale (Italie) 31-05-1955.
  53. Edeltraud FULDA de Vienne (Autriche). Maladie d'Addison. 34 ans au 12-08-1950. Diocèse et date de reconnaissance : Vienne (Autriche) 18-05-1955.
  54. Paul PELLEGRIN de Toulon (France). Fistule post-opératoire d'un abcès du foie. 52 ans au 03-10-1950. Diocèse et date de reconnaissance : Fréjus-Toulon 08-12-1953.
  55. Frère Léo SCHWAGER de Fribourg (Suisse). Sclérose en plaques depuis cinq ans. 28 ans au 30-04-1952. Diocèse et date de reconnaissance : Genève-Lausanne-Fribourg (Suisse). 18-12-1960.
  56. Alice COUTEAULT de Bouillé-Loretz (France). Sclérose en plaques depuis trois ans. 34 ans au 15-05-1952. Diocèse et date de reconnaissance : Poitiers 16-07-1956.
  57. Marie BIGOT de La Richardais (France). Arachnoïdite fosse postérieure (cécité, surdité, hémiplégie). 31 ans au 08-10-1953 et 32 ans au 10-10-1954. Diocèse et date de reconnaissance : Rennes 15-08-1956.
  58. Ginette NOUVEL de Carmaux (France). Maladie de Budd-Chiari. (Thrombose veines sus-hépatiques). 26 ans au 21-09-1954. Diocèse et date de reconnaissance : Albi 31-05-1963.
  59. Elisa ALOI de Patti (Italie). Tuberculose ostéo-articulaire et fistules à localisations multiples du membre inférieur droit. 27 ans au 05-06-1958. Diocèse et date de reconnaissance : Messine (Italie) 26-05-1965.


61. Elisa ALOI de Patti (Italie). Tuberculose ostéo-articulaire et fistules à localisations multiples du membre inférieur droit. 27 ans au 05-06-1958. Diocèse et date de reconnaissance : Messine (Italie) 26-05-1965.

62. Juliette TAMBURINI de Marseille (France). Ostéo-périostite fémorale fistulisée, épistaxis datant de dix ans. 22 ans au 17-07-1959. Diocèse et date de reconnaissance : Marseille 11-05-1965.

63. Vittorio MICHELI de Scurelle (Italie). Sarcome de la hanche gauche. 23 ans au 01-06-1963. Diocèse et date de reconnaissance : Trento 26-05-1976. (activer Annotations et Traduction automatique en Français dans la vidéo)

64. Serge PERRIN du Lion d'Angers (France). Hémiplégie droite itérative, avec lésions oculaires, par troubles circulatoires carotidiens bilatéraux. 41 ans au 01-05-1970. Diocèse et date de reconnaissance : Angers 17-06-1978.

65. Delizia CIROLLI de Paternò (Italie). Sarcome d'Ewing du genou droit. 12 ans au 24-12-1976. Diocèse et date de reconnaissance : Catania (Italie) 28-06-1989.

66. Jean-Pierre BÉLY de La Couronne (France). Sclérose en plaques évolutive depuis 15 ans. 51 ans au 9.10.1987. Diocèse et date de reconnaissance : Angoulême 9.02.1999

67. Anna SANTANIELLO de Salerne (Italie). Décompensation cardiaque par maladie mitrale suite à un rhumatisme articulaire aigu. 41 ans au 19-08-1952. Diocèse et date de reconnaissance : Salerne (Italie) 21-09-2005

68. Sœur Luigina TRAVERSO de Novi Ligure (Italie). Paralysie de la jambe gauche (lombosciatique paralysante sur méningocèle). 30 ans au 23-07-1965. Diocèse et date de reconnaissance : Casale-Monferrato (Italie) 11-10-201 (activer Annotations et Traduction automatique en Français dans la vidéo)

69. Danila CASTELLI de Bereguardo (Italie). Hypertension artérielle avec de graves et récurrenes crises. 43 ans au 04-05-1989. Diocèse et date de reconnaissance : Pavia (Italie) 20-06-2013

    70. Sœur Bernadette Moriau (France). Diocèse et date de reconnaissance : Beauvais (France) 11-02-2018
    71. John Jack Traynor, (Angleterre). Grièvement blessé pendant la première guerre mondiale, survenue à Lourdes en 1923 à l'occasion du premier pèlerinage du diocèse de Liverpool (Angleterre) 8-12-2024

L'Eglise catholique a reconnu comme "remarquable", la guérison inexpliquée d'un homme venu prier à Lourdes en avril 2002. Serge François était invalide de la jambe gauche suite à des interventions pour une hernie discale.

2 août 1988 Un miracle a eu lieu à Lourdes. Un paralytique, Joseph CHARPENTIER de Forbach, a remarché. Images d'archive INA

Procédure de reconnaissance

Le miracle et l'enquête (PUF). Si les miracles de Lourdes sont célèbres, que savons-nous des enquêtes qui sous-tendent leur proclamation ? Cet ouvrage propose de se pencher sur ce que font concrètement les médecins du sanctuaire lorsqu'ils doivent se prononcer sur une guérison déclarée « miraculeuse ». Comment affrontent-ils la question de la preuve dans le cours de leurs expertises ? À quels signes accordent-ils du crédit ? Quels sont les procédés par lesquels ils éprouvent la solidité des faits qui leur sont soumis ? Comment traitent-ils les cas où les preuves font défaut ? En s'intéressant au miracle en train de se faire, et en le présentant comme le résultat d'un travail d'enquête complexe au résultat incertain, cette investigation sociologique permet de penser à nouveaux frais les rap-ports nuancés qui peuvent s'instaurer entre science et religion. L'Église ne cherche-t-elle pas à mobiliser à rebours les plus fines capacités de l'explication médicale afin de garantir le caractère « inexplicable » des guérisons déclarées au sein du sanctuaire de Lourdes ?