"L'autopsie du Christ à partir du Saint Suaire"
Philippe Boxho. Après 32 ans de carrière et plus de 4000 autopsies, le professeur de médecine légale à l'Université de Liège et docteur en philosophie démêle le vrai du faux des dernières heures de la passion du Christ et de sa crucifixion. Il évoque d'abord le Linceul de Turin : "Cela ressemble à une scène de crime passionnante. Ses découvertes l'amènent à penser que le suaire serait bel et bien celui de Jésus.
Interrogé sur ce qui l'a poussé à réaliser cette autopsie particulière, celle de Jésus-Christ, le médecin évoque d'abord le Linceul de Turin :
L'observation approfondie du linceul de Turin permet notamment de révéler que :
- le linceul reconstitue l'image couchée devant et derrière d'un homme qui est mort de la même manière que le Christ, si ce n'est pas le Christ lui-même
- l'homme est mort d'une acidose respiratoire suite à une asphyxie posturale
- le corps ne s'est pas putréfié dans le linceul
- le supplicié a été placé dans le linceul, mais il n'y est pas resté, car l'image de ce corps est un corps intact
- la mention par l'Apôtre Jean de l'eau puis du sang sortis du flanc est la seule chose scientifique dans les Evangiles – et qui pour lui, est vrai
- l'emplacement des clous figure dans les poignées et non dans la paume des mains
- le supplicié n'aurait pas pu être maintenu sur la croix
- le fléchissement des genoux est particulier – normalement, un cadavre a les jambes détendues – on n'a pas pu les détendre – le supplicié meurt en étant encore rigide
- il meurt en état de l'acidose lactique comme cela se produit avec les crampes par suite de sport intensif (anaérobie) car il n'y a pas assez d'oxygène pour l'effort que l'on fournit
- il n'a pas assez d'oxygène
- tout le corps du supplicié devient une seule et même crampe – cette souffrance est autrement plus douloureuse que les clous plantés dans les poignets et les pieds : "c'est de la gnognote"
- la tête du supplicié n'est pas penchée sur un côté – la tête ne peut tomber que face dans l'axe du corps car tous les muscles sont contractés
- le supplicié a été descendu moins de 12 heures après sa mort sur la croix sinon les jambes auraient pu être détendues – et a été installé dans le linceul en état de rigidité
Pour Philippe Boxho, affirmer que le supplicié du Suaire de Turin est le Christ est un acte de foi. Il se refuse à le faire, d'autant plus qu'il rappelle qu'il n'est pas croyant.
Il conclut sa réflexion en citant le Pape Jean-Paul II :"C'est une vraie provocation pour l'intelligence".
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Le mardi 26 septembre 2023, le médecin légiste Philippe Boxho ayant eu l'opportunité d'étudier le suaire de Turin qu'il considère comme une « véritable scène de crime », est venu présenter ses conclusions lors d'une conférence au cours de laquelle il aura eu le plaisir d'échanger avec le Père Philippe Dalleur de la Pontificia Università della Sante Croce (Rome).
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