Les grossesses miraculeuses de la Bible
La Bible relate un certain nombre de grossesses extraordinaires, de naissances qui ne sont pas simplement exceptionnelles, mais vraiment miraculeuses. Elles sont le fruit d'une intervention céleste qui montre l'amour de Dieu pour son peuple.
Sarah
Sarah a accouché de son fils Isaac à l'âge de 90 ans et l'a ensuite allaité. Son époux Abraham avait 99 ans. En effet, Dieu avait assuré à celui qui serait "le père d'une multitude de nations" qu'il aurait un fils. La naissance d'Isaac, qui allait devenir le grand-père des douze enfants à l'origine des douze tribus d'Israël, a démontré que rien n'est impossible à Dieu et qu'il tient toujours ses promesses.
Rébecca
L'épouse d'Isaac était dans l'incapacité de concevoir, mais elle est ensuite tombée enceinte grâce à la prière et à l'intervention céleste. Alors qu'aujourd'hui les échographies peuvent montrer à une femme qu'elle attend des jumeaux, Rébecca, elle, avait eu cette intuition et avait compris que ses deux bébés étaient déjà en compétition l'un avec l'autre. Lorsqu'elle a interrogé Dieu sur sa grossesse, II lui a annoncé : "Deux nations sont dans ton ventre. Deux peuples différents sortiront de tes entrailles : l'un sera plus fort que l'autre, et l'aîné servira le cadet." (Gn 25,23) Effectivement, Rébecca a mis au monde deux petits garçons, Jacob et Ésaü.
Rachel
Jacob a fait la rencontre de Rachel au bord d'un puits (Gn 29,9-11). Une telle scène est typiquement nuptiale dans la Bible. On ne se surprendra donc pas que Jacob veuille aussitôt épouser la belle (Gn 29,18). Mais Laban, le père de la jeune fille, a d'autres préoccupations. Il use d'un stratagème astucieux, mais foncièrement trompeur, pour amener Jacob à épouser d'abord Léa, sa fille aînée (Gn 29,15-30). Bientôt, la question de la fécondité des deux sœurs est soulevée. Léa conçoit à répétition et donne quatre fils à son mari. Or, Rachel est stérile et s'en désole. Le destin attaché à son sexe n'est-il pas d'être épouse et mère? Épouse pour devenir mère. Mère pour porter la descendance de son époux. Cependant, chez Rachel, ce désir légitime glisse vers autre chose : la jalousie. Les choses commencent à se détraquer et le texte biblique rejoue une partition déjà connue, celle où Caïn s'irrite fortement de l'attention que Dieu accorde à son frère Abel (Gn 4,5).
Dès lors, le manque d'enfant se lit sur le plan binaire des objets à posséder pour établir son propre statut aux yeux des autres et non sur le plan de la gratuité relationnelle. Prise dans cette logique objectivante, Rachel n'entend pas l'ouverture vers l'Autre qui se dit dans la réponse de son mari à son injonction de lui faire avoir des enfants : « Est-ce que je tiens la place de Dieu…? » (30,2). Rachel décide donc de combler son manque par ses propres moyens. Elle ordonne à Jacob exactement ce que Sarah avait ordonné jadis à Abraham (Gn 16,2) : d'aller vers sa servante pour qu'elle enfante pour elle (Gn 30,6). Et ça marche : la servante conçoit. Ou plutôt, ça ne marche pas parce que le manque n'est pas liquidé. Plutôt, la spirale de la compétition s'accélère. Léa, dont le sein s'est tari, donne à son tour sa servante à son mari comme concubine. Puis, Rachel propose un marchandage à Léa dans l'espoir de concevoir : une mandragore (pomme d'amour) contre la possibilité pour Léa de coucher avec Jacob (Gn 30,14-16).
Le pointage de ce match singulier désavantage maintenant nettement Rachel : seulement deux fils par sa servante contre six garçons et une fille pour sa sœur, plus deux par sa servante. Dieu se souvient enfin d'elle et on apprend du coup qu'elle l'avait finalement invoqué (Gn 30,22). Tiens, tiens, la fécondité survient quand ce Tiers s'insère dans l'histoire. Mais la lecture que fait Rachel de l'événement laisse perplexe : « Dieu a enlevé ma honte », dit-elle (Gn 30,23). Certes, dans la mentalité biblique, la femme vit sa stérilité comme une honte et plus d'une s'est réjouie d'en être délivrée. On pourra penser, par exemple, à Élisabeth, la mère de Jean Baptiste (Lc 1,25). Mais n'empêche, la valeur de Joseph, le fils tant désiré, équivaut ici à un poids de honte enlevé.
La mère de Samson
Bien que l'on ne connaisse pas le nom de la mère de Samson, on dit qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants avec son mari, Manoah. Cependant, il est écrit : "Un homme de Dieu est venu me trouver ; il avait l'apparence d'un ange de Dieu tant il était imposant. Je ne lui ai pas demandé d'où il venait, et il ne m'a pas fait connaître son nom. Mais il m'a dit : "Tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Désormais ne bois ni vin ni boisson forte, et ne mange aucun aliment impur, car l'enfant sera voué à Dieu dès le sein de sa mère et jusqu'au jour de sa mort !"" (Jg 13,6-7) Ce petit garçon, Samson, est devenu le héros intrépide de l'Ancien Testament, qui a joué un rôle déterminant dans la défaite des Philistins.
Anne
La Puissante Prière d'Anne : comment la Foi a Transformé la Vie d'une Femme Stérile - L'Histoire de la naissance de Samuel le prophète d'Israël Découvrez l'histoire bouleversante et inspirante d'Anne, une femme stérile, qui, malgré les épreuves et la douleur, a puisé dans sa foi pour réaliser l'impossible. Dans cette vidéo, plongez au cœur d'un récit biblique captivant où Anne, désespérée, se tourne vers Dieu en priant dans le temple. Sous l'œil bienveillant d'Éli, le prêtre, elle fait un vœu puissant, et Dieu exauce sa prière en lui donnant un fils, Samuel, qui deviendra l'un des plus grands prophètes d'Israël. Suivez cette histoire pleine de foi, de persévérance et de miracles. Laissez-vous toucher par le cheminement d'Anne et partagez ce message d'espoir et de courage avec ceux qui cherchent des réponses dans les moments de désespoir. 1 Samuel 1,1-28
Élisabeth
La vertueuse Élisabeth et son mari, un prêtre nommé Zacharie, étaient tous deux âgés et sans enfant. En tant que prêtre, cela devait être particulièrement difficile à supporter, car à l'époque, les gens considéraient la stérilité comme un signe du mécontentement de Dieu à l'égard d'un couple. Cependant, après avoir prié Dieu, Zacharie reçoit une réponse : "Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boisson forte, et il sera rempli d'Esprit Saint dès le ventre de sa mère." (Lc 1,13-15) Lorsque la Vierge Marie, la cousine d'Élisabeth, est venue partager la nouvelle de sa propre grossesse, le bébé d'Élisabeth a bondi dans son ventre et elle a été remplie du Saint-Esprit. Le bébé d'Élisabeth était bien sûr Jean le Baptiste, qui a ouvert la voie au Christ Sauveur.
La Vierge Marie
La plus stupéfiante de toutes les grossesses de la Bible est bien évidemment celle de la mère de Jésus-Christ. Toute la grossesse de la Vierge Marie et ce qui s'en est suivi est un miracle, y compris sa conception virginale, sa foi inébranlable qui lui a permis de dire "oui" au Seigneur, l'acceptation de Joseph d'élever le Fils de Dieu, et la naissance, la vie et la résurrection du Christ lui-même. En se rappelant ces histoires miraculeuses, il devient plus facile de se rappeler que chaque vie est véritablement un don qui vient du Seigneur.