Miracles de Buenos Aires et Lanciano : hosties devenant chair

09/02/2025

Miracle de Buenos Aires. Des examens scientifiques menés principalement sur l'événement de 1996 ont reconnu du sang de groupe AB et un tissu myocardique de type humain encore vivant quelques années plus tard. Les cellules de l'échantillon «battaient comme le feraient un cœur». 

Le 15 août 1996, jour de l'Assomption, dans l'église Santa Maria, à la fin de la messe de 19 heures, une fidèle rapporte au prêtre, le père Alejandro Pezet, qu'elle a vu une hostie sale au pied d'un cierge. Le prêtre met l'hostie dans un récipient d'eau pour qu'elle se dissolve. Le 26 août, on constate que l'hostie, au lieu de se dissoudre, se transforme en une substance rouge et gélatineuse. La curie diocésaine, en la personne de l'évêque auxiliaire de l'époque Jorge Mario Bergoglio, demande de prendre des photographies de façon professionnelle, qui sont prises le 6 septembre. Les photographies montrent, sans erreur possible, une augmentation de la taille de l'hostie. Selon les témoins oculaires, elle a l'apparence d'un morceau de chair. Pour des raisons qui ne sont pas claires, Jorge Mario Bergoglio décide de garder le silence et fait enfermer l'hostie dans le tabernacle placé sous protection, elle y restera 3 ans.

Analyses scientifiques

Des examens approfondis sont surtout menés sur le matériau relatif à l'évènement de 1996, mais aussi celui de l'évènement de 1992. Le 5 octobre 1999, le professeur Ricardo Castañon Gomez, en présence des représentants de l'archevêque, prélève un échantillon du matériau. L'échantillon est transmis au laboratoire de génétique Forensic Analytical de San Francisco, sans que son origine soit précisée. Il est conclu qu'il s'agissait de sang humain, de type AB.

Des échantillons du matériau sont également transmis au professeur Frederick Zugibe de l'université Columbia (New-York), cardiologue et médecin légiste renommé. Le 26 mars 2005, ses résultats identifient l'échantillon à de la "chair et du sang humain" : selon Zugibe, il s'agissait d'"un fragment du muscle cardiaque trouvé dans la paroi du ventricule gauche, près des valvules". Le professeur Zugibe, observant la manière dont les globules blancs ont pénétré dans le tissu myocardique, déclare que "le cœur a été soumis à un stress sévère, comme si son propriétaire avait été sévèrement battu à la poitrine". Zugibe, affirmant que des globules blancs ne peuvent rester en vie que quelques minutes dans un tissu humain plongé dans l'eau, est étonné de constater que les cellules de l'échantillon « battaient comme le feraient un cœur ». Selon Zugibe, il n'y avait « aucun moyen d'expliquer scientifiquement » ces éléments. Le journaliste australien Mike Willesee est présent lors des déclarations de Zugibe.

Un échantillon est également comparé scientifiquement par le docteur Ricardo Castanon Gomez avec celui du miracle de Lanciano, qui aurait eu lieu vers l'an 700 en Italie et a été analysé scientifiquement de nombreuses fois jusque dans les années 1970. Alors que l'origine des deux échantillons est cachée aux experts, ils concluent au même groupe sanguin AB et ADN. Les résultats sont également similaires à ceux du suaire de Turin, au suaire d'Oviedo et à la tunique d'Argenteuil. Le groupe sanguin AB+ n'est répandu que pour 3% à 5% de la population mondiale et il y aurait des éléments qui indiqueraient que l'homme viendrait du Moyen-Orient.

Enquête (compte rendu du docteur Ricardo Castafion Gomez)

"Le 6 octobre 1999, je me suis rendu à Buenos Aires et ai interrogé les cinq prêtres témoins de l'événement qui m'ont affirmé qu'une autre hostie avait saigné en mai 1992. Ils l'avaient mise dans de l'eau distillée, le pire des procédés pour conserver quelque chose, ce qui me préoccupa beaucoup.
Lors du premier prodige, les prêtres comptaient parmi leurs paroissiennes une chimiste à laquelle ils avaient demandé d'analyser l'hostie sanglante. Cette professionnelle avait découvert qu'il s'agissait de sang humain révélant la présence des différents leucocytes actuellement connus. Elle eut la surprise de constater que les globules blancs étaient actifs.
Cependant, elle ne put procéder à l'examen génétique, car à cette époque il n'était pas facile de le réaliser. Pour ma part, je prélevai un échantillon des deux hosties qui avaient saigné, en présence du notaire archiépiscopal qui a certifié la légalité de cet acte, comme demandé par les autorités de l'Église en Argentine.
Le 21 octobre 1999, je suis allé au laboratoire de génétique qui devait réaliser les analyses des échantillons que j'avais apportés. Le 28 janvier 2000, les spécialistes ont trouvé des fragments d'ADN humains dans les échantillons. Il s'agissait de sang humain qui renfermait un code génétique humain.
En mars 2000, j'ai été informé que le célèbre docteur Robert Lawrence, histopathologiste médicolégal parmi les plus grands experts en analyse tissulaire, avait participé à cette étude. Les scientifiques m'ont expliqué qu'ils avaient sollicité sa collaboration. Le docteur Lawrence a étudié les échantillons dans lesquels il a trouvé de la peau humaine et des globules blancs.
En 2001, je me suis rendu chez le professeur Linoli qui a identifié les globules blancs et m'a annoncé que, fort probablement, les échantillons correspondaient à du tissu cardiaque. Les résultats obtenus à partir des échantillons étaient similaires à ceux des études effectuées sur l'hostie du miracle de Lanciano. En 2002, nous avons envoyé l'échantillon au professeur John Walker, à l'université de Sidney (Australie), qui a confirmé que les échantillons présentaient des cellules musculaires et des globules blancs intacts, alors que normalement, une fois hors de l'organisme au-delà de 15 minutes, ils se désintègrent.
En septembre 2003, le professeur Robert Lawrence m'a confirmé que, à la lumière des nouvelles enquêtes, on pouvait conclure à un échantillon correspondant au tissu d'un cœur enflammé, ce qui signifiait que la personne à qui il appartenait avait dû beaucoup souffrir.
Le 2 mars 2004, afin de lever tout doute, nous avons sollicité le plus grand expert en pathologie cardiaque et médecine légale, le professeur Frederick Zugibe de la Columbia University (New York).
Le professeur ignorait que cet échantillon que je lui apportais provenait d'une hostie consacrée. Après l'avoir étudié, il me dit : « L'échantillon que vous m'avez apporté est un muscle cardiaque, soit un myocarde, plus exactement le ventricule gauche. » Et il m'a confirmé que mon patient avait énormément souffert. Alors je lui ai demandé : « Pourquoi dites-vous cela ? » « Parce que votre patient présente quelques thrombus, empêchant à certains moments la respiration, l'apport d'oxygène, fatiguant et faisant souffrir ainsi le malade puisque chaque aspiration devait être douloureuse. Il a probablement été victime d'un coup porté à hauteur de la poitrine. D'autre part, l'activité cardiaque était vive au moment où vous m'avez apporté l'échantillon. Nous avons trouvé des globules blancs intacts et ceux-ci sont uniquement transportés par le sang. Par conséquent, s'il y a des globules blancs, c'est parce qu'au moment où vous m'avez apporté l'échantillon, ce dernier était en train de battre. » Le professeur m'a alors demandé à qui appartenait cet échantillon et quand nous lui avons dit qu'il provenait d'une hostie consacrée, il s'est exclamé : « Je ne le crois pas. » Il était très impressionné. « Docteur, au moment où vous m'avez apporté cet échantillon, ce cœur était vivant ! »
Son rapport a été envoyé le 26 mars 2005, 5 ans et demi après le début des études, et les conclusions ont été les suivantes : « Il s'agit d'un tissu cardiaque : il y a des modifications dégénératives du myocarde, lesquelles sont dues au fait que les cellules sont enflammées ; cela concerne le ventricule gauche du cœur. » Le 17 mars 2006, j'ai apporté ces résultats au cardinal Jorge Mario Bergoglio."

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