Sainte Faustine Kowalska et Jésus miséricordieux
Le Seigneur Jésus a confié à Sainte Faustine une grande mission : rappeler au monde son Amour Miséricordieux : « Ma Fille, dis que je suis l'Amour et la Miséricorde en personne » , demandera Jésus à Soeur Faustine. Il lui dira : « L'humanité n'aura pas de paix tant qu'elle ne s'adressera pas avec confiance à la Divine Miséricorde. » Elle est « un don de Dieu pour notre temps », une grande mystique et une maîtresse de la vie spirituelle. C'est un vrai prophète qui nous rappelle la vérité biblique de l'amour miséricordieux de Dieu pour chaque homme. Elle nous presse d'aller proclamer cette vérité à l'humanité entière par le témoignage de notre vie, en actes, en paroles et par la prière.
Helena ressent pour la première fois un appel à la vie religieuse dès l'âge de 7 ans (1912).
À quinze ans, l'âge où elle commence à travailler pour aider sa famille, elle est persuadée que Dieu lui-même l'appelle à devenir religieuse. En 1924, elle a une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant, qui lui donne l'ordre d'entrer au couvent.
Helena part pour Varsovie sans le consentement de ses parents. Elle s'arrête au village d'Ostrówek, où elle travaille jusqu'en 1925 pour Aldona et Samuel Lipszyc, des connaissances de Jakub Dąbrowski, le curé de la paroisse Saint-Jakub de Varsovie. Elle tente par la suite d'être admise dans plusieurs couvents de la capitale, mais elle est à chaque fois refusée. Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde4 à l'âge de 20 ans, le 1er août 1925, dès lors qu'elle peut acheter son habit religieux en économisant, comme le réclamait la sœur supérieure. Elle prend l'habit de novice le 30 avril 1926, et reçoit le nom de sœur Marie-Faustine. C'est le 1er mai 1933 qu'elle prononce ses vœux perpétuels à Cracovie, devenant définitivement sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement. Le 29 mars 1934, jour du jeudi saint, elle fait, à la demande du Christ, un acte d'offrande d'elle-même pour la rédemption des âmes ayant perdu l'espoir en la Miséricorde divine (P.J., 308-309-310). Le 15 février 1935, elle se rend au chevet de sa mère mourante à Varsovie ; vers la fin de l'année, au retour d'une retraite à Cracovie, elle s'arrête pour prier devant la Vierge de Częstochowa. Par la suite, elle rédige la règle de la nouvelle congrégation qu'elle doit fonder à la demande du Christ ; elle a, par anticipation, une vision du futur emplacement de cette résidence, sise 12 rue Sainte-Anne à Vilnius (P. J., 559, 563), vision qu'elle reconnaîtra de ses propres yeux par la suite en se rendant sur place le 21 décembre 1935 (P. J., 573). Le 21 janvier 1937, elle découvre en esprit le futur couvent de la Miséricorde divine où elle voit régner « une grande spiritualité » (P. J., 892).
Pendant ses treize années de vie religieuse, Faustine remplit les modestes charges de cuisinière, jardinière et sœur portière dans les différentes maisons de la congrégation (Varsovie, Płock, Wilno, Cracovie). Comme beaucoup de saints, elle vécut la nuit de la foi, porta des stigmates invisibles7 et eut le don de bilocation.
À la demande de son directeur spirituel, le bienheureux Père Michał Sopoćko, professeur de théologie à l'Université de Vilnius, Faustine écrit le Petit Journal. Dans ce livre, elle décrit ses expériences mystiques et précise les demandes que le Christ lui transmet.
Sœur Marie Faustine relate qu'elle a eu une vision du Purgatoire en présence de Jésus et de la Vierge Marie à plusieurs reprises, et qu'elle leur a parlé. Elle dira aussi avoir eu une vision de l'Enfer dans lequel elle s'est vue introduite par un ange : elle y a vu les sept peines dont sont tourmentées les âmes pour l'éternité dans les abîmes de l'Enfer.
Par la suite, elle écrit dans son Petit Journal que le Christ lui a demandé de faire connaître au monde la profondeur de la Miséricorde divine : « Secrétaire de mon plus profond mystère, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui, en lisant ces écrits, seront consolées et auront le courage de s'approcher de moi. » « Ma fille, parle aux prêtres de mon insondable miséricorde. Les flammes de la miséricorde me brûlent, je veux les répandre sur les âmes, mais les âmes ne veulent pas croire en ma bonté » (P.J. 177). Elle accomplira cette demande par la diffusion de plusieurs pratiques de dévotion, promesses et autres révélations qu'elle dira avoir reçue de Jésus et qui donneront naissance à un culte à la Miséricorde divine.
Parmi ces révélations, Faustine rapporta par exemple que le soir du 22 février 1931, elle vit Jésus qui lui demanda de peindre un tableau selon sa vision : «Peins un tableau selon l'image que tu vois, avec l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Toi. Je désire qu'on honore cette image, d'abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue.» (P.J. 47-48) Ce tableau demandé par le Christ est devenu l'icône de la Miséricorde divine.
Une autre fois, alors qu'elle se trouvait à Wilno en 1934, elle dit avoir reçu la demande de Jésus « que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde15. » (P.J. 299)
Le soir du 13 septembre 1935, dans sa cellule du couvent de Płock, Faustine eut la vision d'un ange, l'exécuteur de la colère de Dieu, envoyé pour punir la Terre et un endroit en particulier. Voyant cet ange, elle se mit à le prier de s'arrêter et de laisser du temps au monde. Soudain, elle se retrouva en présence de la Sainte Trinité et devant le trône de Dieu. Intimidée, elle n'osa plus répéter sa demande. Cependant, elle sentit intérieurement une grâce de Jésus qui l'inspira à prier deux nouvelles prières: «Alors que je priais ainsi, j'ai vu l'impuissance de l'ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit aux péchés.» (P. J. 475). Le lendemain matin dans la chapelle du couvent, elle entendit intérieurement Jésus lui dicter à nouveau ces deux prières et la structure d'un nouveau chapelet basé sur celles-ci, qui deviendra le chapelet de la Miséricorde divine. Elle rapporta également plusieurs promesses de Jésus faites à ceux qui réciteront ce chapelet.
Jésus j'ai confiance en toi.
Le Christ Miséricordieux se manifeste pour la première fois à Sœur Faustine, dans sa cellule le 22 février 1931 en Pologne. Elle écrit dans son journal "Le soir me trouvant dans ma cellule, je vis Jésus-Christ, vêtu d'une robe blanche. Il levait la main pour bénir et l'autre main reposait sur son cœur. De son vêtement, légèrement entrouvert sur la poitrine, s'échappaient deux grands rayons lumineux : un blanc et l'autre rouge. Alors Jésus me dit : "Peins un tableau, représente-moi tel que tu Me vois, avec au-dessous l'inscription : Jésus, j'ai confiance en Vous !".


Le tableau de Jésus Miséricordieux compte parmi les représentations du Christ crucifié et ressuscité les plus connues dans l'histoire de l'Eglise, et dans le monde contemporain. C'est une image extraordinaire, non seulement parce que, la plus diffusée, mais avant tout, par son origine, le Christ lui-même en étant le premier auteur. Il s'est révélé tel à Soeur Faustine au couvent des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde à Płock, sous Varsovie, le 22 février 1931 en lui demandant de peindre son image. Sœur Faustine relata ainsi cette vision dans son « Petit Journal » : Ce soir, alors que j' étais dans ma cellule, j' ai vu le Seigneur Jésus revêtu d' une tunique blanche. Il avait une main levée pour bénir et de l' autre il écartait son vêtement sur sa poitrine. De sa tunique entrouverte jaillissaient deux grands rayons, l' un rouge et l' autre translucide (…) Au bout d' un instant, Jésus m' a dit: « Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l' inscription: Jésus, j' ai confiance en toi. Je désire que l' on vénère ce tableau d' abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier (P. J. 47).
Ce tableau est donc en premier lieu le résultat de la volonté de Jésus lui-même. Il est le signe et en même temps une synthèse visible de la totalité du message de la Miséricorde que Dieu transmit au monde par l'intermédiaire de sainte Soeur Faustine. D'une part, il rappelle le mystère de l'Amour miséricordieux de Dieu pour l'homme, révélé dans la Sainte Ecriture, nous appelle à avoir confiance en Lui, et être miséricordieux envers nos proches. D'autre part, il sert d'instrument de grâces à Jésus qui attache de belles promesses à qui vénère et prie devant, en toute confiance, et s'applique à la charité envers autrui. La première promesse est de nature générale et consiste à obtenir toutes les grâces et tous les bienfaits temporels, conformément à la volonté divine. Jésus donne aussi des promesses particulières : la grâce du salut, celle de faire de gros progrès sur la voie de la perfection chrétienne, et la grâce du bien mourir.
Il y a eu trois tableaux représentant la Miséricorde divine.
La première icône de la Miséricorde divine est élaborée dans l'atelier Eugeniusz Kazimirowski en 1934 à Vilnius, la seule peinte sous la direction de sœur Faustine selon sa vision. Cependant, l'œuvre achevée, ni le père Michał Sopoċko ni Faustine ne s'en trouvent satisfaits. Pour autant dans son journal, cette dernière révèle que Jésus lui a fait savoir que la vertu du tableau ne se trouve pas dans l'art du peintre, « mais dans sa grâce » (P.J., 313). Elle répète dans le Petit Journal : « J'ai vu Jésus, exactement comme Il est peint sur ce tableau ».
Après son achèvement, le tableau de Kazimirowski est accroché dans le couvent des Sœurs Bernardines près de l'église Saint-Michel où Sopoćko était recteurmais dans son journal, sœur Faustine Kowalska écrit que Jésus lui a dit d'informer son confesseur que l'endroit approprié pour la peinture était dans une église, pas dans le couloir d'un couvent.
La peinture est déplacée et la première exposition du tableau, offert à la vénération publique, a lieu du 26 au 28 avril 1935, lors de la clôture du Jubilé de la Rédemption du monde. L'image, y compris des petites reproductions, sont utilisées par le Père Sopoćko pour promouvoir la dévotion à la Miséricorde Divine.
À partir de 1948 et pendant les décennies qui suivent, les autorités soviétiques ferment les églises et le tableau migre de lieu en lieu pour être protégé et vénéré en secret27. En 2003, il est restauré puis replacé dans le Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Vilnius, en 2005.
Version par Adolf Hyla (1943).
Dans de nombreuses églises, le tableau est alors retiré mais d'autres le gardent, et les fidèles continuent de prier devant lui. Cette notification est révoquée en 1978, sous la pression de Jean-Paul II, grand défenseur de Faustine Kowalska, et les icônes de Jésus Miséricordieux retournent dans les églises d'où elles avaient été ôtées.
Plus tardivement, d'autres tableaux sont peints dans les années 1970, notamment par l'artiste américain Robert Skemp. Cette représentation est la version commune aux Philippines, où la dévotion à la Miséricorde divine est très populaire.
Aujourd'hui, presque toutes les églises en Pologne abritent un tableau de Jésus Miséricordieux peint selon la vision de sœur Faustine. C'est ainsi l'image de Jésus-Christ la plus connue.
« Je promets que l'âme qui vénérera ce tableau ne sera pas perdue.
Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas,
et particulièrement à l'heure de la mort » (PJ, 47).« Par ce tableau, j'accorderai beaucoup de grâces...
il faut donc que chaque âme ait accès à lui » (PJ, 570).

Extraits du Petit Journal de Faustine Kowalska
"Mon coeur déborde d'une grande miséricorde pour les âmes (...). Si elles pouvaient comprendre que Je suis pour elles le meilleur Père, que c'est pour elles que le sang et l'eau ont jailli de Mon coeur comme d'une source débordante de miséricorde; pour elles je demeure dans le tabernacle, comme Roi de miséricorde Je désire combler les âmes de grâces, mais elles ne veulent pas les accepter (...). Oh! combien est grande l'indifférence des âmes pour tant de bonté, tant de preuves d'amour (...), elles ont du temps pour tout, mais elles n'ont pas de temps pour venir vers Moi, ni pour chercher des grâces" (PJ 367).
"Ô malheureux, qui ne profitez pas maintenant de ce miracle de la miséricorde divine; en vain vous appellerez, il sera déjà trop tard" (PJ 1448).
"Dis aux pécheurs qu'aucun n'échappera à Ma main. S'ils fuient Mon coeur miséricordieux, ils tomberont dans les mains de Ma justice. Dis aux pécheurs que Je les attends toujours, Je prête une oreille attentive aux battements de leur coeur quand il bat pour Moi. Écris que Je leur parle par leurs remords de conscience, par les insuccès et les souffrances, par les orages et la foudre, je leur parle par la voix de l'Église, et s'ils font échouer toutes Mes grâces, Je commence à me fâcher contre eux, les abandonnant à eux-mêmes, Je leur donne ce qu'ils désirent" (PJ 1728) .
"Écris cela pour les âmes affligées: Lorsque l'âme verra ses péchés et en mesurera le poids, lorsque se dévoilera à ses yeux tout l'abîme de la misère dans laquelle elle s'est plongée, qu'elle ne désespère pas mais qu'elle se jette avec confiance dans les bras de Ma miséricorde, comme l'enfant dans les bras de sa mère bien-aimée.(...) Dis-leur qu'aucune âme faisant appel à Ma miséricorde n'a été déçue ni n'a éprouvé de honte. Je me complais particulièrement dans l'âme qui fait confiance à Ma bonté."
Soeur Faustine a eu une vision de sa canonisation
Soudain, la présence de Dieu m'envahit et je me vis tout à coup à Rome, dans la Chapelle du Saint Père, et en même temps, j'étais dans notre chapelle, et la célébration du Saint Père et de toute l'Eglise était étroitement liée à celle de notre Chapelle, et tout particulièrement à notre Congrégation, et je prenais donc part simultanément à la solenité à Rome et chez nous. Cette solennité était si étroitement liée à Rome, que même en écrivant , je ne peux les différencier, mais seulement en parler comme c'est, c'est-à-dire comme je les ai vues. J'ai vu que dans notre Chapelle, le Seigneur Jésus était exposé dans l'ostensoir, sur le maître-autel. La Chapelle était solennellement parée et ce jour-là, tout le monde pouvait y pénétrer, quiconque le voulait. La foule était si dense que je ne pouvais la parcourir des yeux. Tous participaient avec une grande joie a cette cérémonie et beaucoup d'entre eux obtinrent ce qu'ils désiraient. Cette même solennité avait lieu à Rome dans un beau sanctuaire et le Saint-Père, en compagnie de tout le clergé célébrait cette cérémonie; et soudain j'aperçus saint Pierre qui se tenait entre l'autel et le Saint-Père. Ce qu'a dit saint Pierre, je n'ai pu l'entendre, mais je savais que le Saint-Père comprenait son langage (…).
Puis, tout à coup, j'ai vu sortir de la sainte Hostie ces deux rayons, tels qu'ils sont peints sur ce tableau, et ils se répandirent sur le monde entier. Ce ne fut qu'un moment, mais cela sembla durer toute la journée, et notre chapelle fut surpeuplée toute la journée, et tout cette journée fut remplie de joie.
Et tout à coup je vis sur notre autel le Seigneur Jésus vivant, et sous le même aspect qu'Il a sur le tableau. J'ai cependant senti que les sœurs et tous ces gens n'avaient pas vu le Seigneur Jésus, tel que je le vois. Jésus regarda avec une si grande bienveillance et allégresse le Saint-Père, et certains prêtres et tout le clergé, et le peuple et notre Congrégation.
Je fus ensuite enlevée dans la proximité de Jésus et je me tins debout sur l'autel à coté du Seigneur Jésus, et mon esprit fut rempli d'un immense bonheur que je ne suis pas en état de concevoir ni de décrire. La profondeur de la paix et de la quiétude submergeaient mon âme. Jésus se pencha vers moi et me demanda avec bienveillance : « Que désires-tu, ma fille ? » – Et je répondis : « Je désire gloire et vénération pour Ta miséricorde. » – « Je suis déjà honoré par l'institution et la célébration de cette fête; que désires-tu encore ? » Et j'ai regardé cette immense foule qui rendait hommage à la Miséricorde divine, et j'ai dit au Seigneur: « Jésus, bénis tous ceux qui sont réunis pour Te vénérer, pour vénérer Ton infinie miséricorde. » Jésus traça de la main le signe de la sainte croix; cette bénédiction se réfléchit sur les âmes par un trait de lumière. Mon esprit a sombré dans Son amour, et je sens comme si je m'étais dissoute en Dieu et avais disparu en Lui. Quand je revins à moi, une paix profonde submergeait mon âme, et une étrange compréhension de bien des choses que je ne comprenais pas avant se transmit à mon esprit. (Dz. 1044-1048).
278. Jésus m'a accordé la grâce de me connaître moi-même.
Dans cette lumière divine j'ai vu mon défaut dominant : c'est l'orgueil qui a pris la forme du repliement sur moi-même, et du manque de simplicité envers la Mère Supérieure. La seconde lumière concerne la parole. Il m'arrive de trop parler. Je passe trop de temps à régler des affaires pour lesquelles deux ou trois mots suffiraient. Et Jésus voudrait que je passe ce temps à réciter de petites prières pour les âmes souffrantes du purgatoire. Et le Seigneur dit que chaque mot sera pesé au jour du jugement. La troisième lumière concerne notre règlement. J'évite trop peu les occasions qui mènent à l'enfreindre, surtout la règle du silence. Désormais, j'agirai comme si la règle n'était écrire que pour moi. La façon dont les autres agissent ne me regarde pas, pourvu que moi j'agisse comme Dieu le désire.
Résolution. Quand il s'agit de choses extérieures, j'irai immédiatement dire aux Supérieures tout ce que Jésus exige de moi. Et dans mes relations avec La Supérieure, je tacherai d'être franche et sincère comme un enfant.
1. Jésus aime les âmes cachées. La fleur cachée renferme le plus de parfum. M'efforcer de créer à l'intérieur de mon âme un endroit retiré pour le cœur de Jésus. Dans les moments pénibles et douloureux, je fredonnerai pour Vous, ô mon Créateur, un hymne de confiance. Car le gouffre de ma confiance envers Vous, envers Votre Miséricorde, est sans borne.
2. Depuis que je me suis mise à aimer la souffrance, elle a cessé d'être souffrance. C'est la nourriture quotidienne de mon âme.
3. Je n'irai pas parler avec telle personne, car je sais que cela déplaît à Jésus, et elle n'en tire aucun profit.
4. Aux pieds du Seigneur. Jésus caché, Amour éternel, notre vie, Vous oubliant Vous-même, Vous ne voyez que nous. Avant de créer le ciel et la terre, Vous nous portiez déjà dans Votre Cœur. O Amour, ô profondeur de Votre abaissement, ô mystère du bonheur, pourquoi si peu d'âmes Vous connaissent-elles ? Pourquoi ne trouvez-Vous pas de réciprocité ? O Divin Amour, pourquoi cachez-Vous votre beauté ? O Inconcevable et Infini, plus je Vous connais, moins je Vous comprends. Mais parce que je ne puis Vous comprendre, je conçois mieux Votre grandeur. Je n'envie pas leur feu aux Séraphins, car un don plus grand est déposé en mon cœur. En extase, eux Vous admirent, mais Votre Sang s'unit au mien. L'amour c'est le ciel qui nous est déjà donné ici sur la terre. Oh ! pourquoi Vous cachez-Vous dans la foi ? L' Amour déchire le voile. Il n'y a pas de voile devant le regard de mon âme. Car Vous-même m'avez attirée au sein du mystérieux amour pour l'éternité. Gloire et louange à Vous, ô indivisible Trinité, Dieu unique pour tous les siècles !
279. Dieu m'a fait comprendre en quoi consiste l'amour et Il m'a accordé la lumière pour que je sache comment je dois Lui témoigner en pratique. Le véritable amour de Dieu consiste à accomplir la volonté divine. Pour manifester l'amour de Dieu dans nos actions, il faut que toutes, même les plus petites, découlent de notre amour pour Dieu. Et le Seigneur me dit : " Mon enfant, tu Me plais davantage par la souffrance. Dans les souffrances physiques, comme dans les souffrances morales. Ne cherche pas, Ma fille, de compassion auprès des créatures. Je veux que le parfum de tes souffrances soit pur et sans mélange. J'exige que tu te détaches, non seulement des créatures, mais aussi de toi-même. Ma fille, Je veux Me désaltérer à l'amour de ton cœur, un amour pur, virginal, immaculé et sans aucune éclipse. Plus tu aimeras la souffrance, Ma fille, plus pur sera ton amour envers Moi. "
280. Jésus me donne l'ordre de célébrer la fête de la Miséricorde Divine, le premier dimanche après Pâques. Avec un grand recueillement intérieur, portant la ceinture pendant, en guise de mortification extérieure, je n'ai cessé de prier pour les pécheurs, et pour obtenir la miséricorde divine dans le monde entier. Alors Jésus me dit : " Mon regard repose aujourd'hui avec plaisir sur cette maison. "
281. Je sens bien que ma mission ne finira pas à ma mort, mais qu'elle commencera alors. O vous, âmes qui doutez, j'écarterai pour vous le voile qui vous cache le Ciel, afin de vous convaincre de la bonté de Dieu, pour que votre incrédulité ne blesse plus le doux Cœur de Jésus. Dieu est Amour et Miséricorde.
282. Une fois le Seigneur me dit : " Mon Cœur s'est ému d'une grande miséricorde envers toi, Mon enfant très chère, quand Je t'ai vu réduite en lambeaux à cause de la grande douleur que tu as endurée, en te repentant de tes péchés. Je vois ton amour si pur et si sincère que Je te donne la primauté entre les vierges. Tu es l'honneur et la gloire de Ma Passion. Je vois chaque abaissement de ton âme, et rien n'échappe à Mon attention. J'élève les humbles jusqu'à Mon trône, car Je le veux ainsi. "
283. Dieu unique en la sainte Trinité
Je désire vous aimer plus que personne ne vous a jamais aimé. Et malgré ma misère et ma petitesse, j'ai ancré ma confiance à une grande profondeur dans le gouffre de Votre miséricorde, mon Dieu et mon Créateur ! Malgré ma grande misère, je n'ai peur de rien, mais je garde l'espoir de chanter éternellement mon chant de louange. Que nulle âme ne doute, même si elle est la plus misérable, et tant qu'elle est en vie, de pouvoir devenir une grande sainte. Car grande est la puissance de la grâce divine. C'est à nous de ne pas résister à l'action divine.
284. O Jésus, si je pouvais devenir un brouillard devant Vous pour couvrir la terre, afin que Votre regard n'en voit pas les horribles crimes ! Jésus, lorsque je regarde le monde et son indifférence envers Vous, cela fait jaillir les larmes de mes yeux, mais quand je vois la froideur chez une âme religieuse, alors mon cœur saigne.
299. Le secret de l'âme Vilnius 1934
Mon confesseur m'ayant dit, un jour de demander à Jésus ce que signifiait ces deux rayons, qui sont sur cette image, je répondis : " Bien, je vais le demander au Seigneur. "
Pendant l'oraison j'entendis intérieurement ces paroles : " Ces deux rayons indiquent le Sang et l' Eau : le rayon pâle signifie l'Eau , qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang, qui est la vie des âmes. . .
Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma Miséricorde, alors que Mon Cœur, agonisant sur la croix, fut ouvert par la lance.
Ces rayons protègent les âmes de la colère de Mon Père. Heureux est celui qui vivra dans leur lumière, car la Main du Dieu Juste ne l'atteindra pas. Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde.
300. Demande à Mon fidèle serviteur, de proclamer en ce jour, Ma grande miséricorde au monde entier. Qui s'approchera, ce jour-là, de la Source de vie obtiendra la rémission de ses fautes et de leurs châtiments.
L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde.
Oh ! comme l'incrédulité de l'âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma justice, mais ne croient pas en Ma bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes Mains sont couronnées de Miséricorde. "

« Je sens bien que ma mission ne s'arrêtera pas à ma mort mais qu'elle ne fera que commencer. Ô âmes qui doutez, je soulèverai le voile du Ciel pour vous convaincre de la bonté de Dieu (…) Dieu est Amour et Miséricorde. »
(Petit Journal 281)
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